Vernissage en présence de l’artiste et avec les allocutions de Philippe Varone, Président de la Ville de Sion, Pierre-Christian de Roten, Président de l’Association de la Ferme-Asile et Anne Jean-Richard Largey, Directrice de la Ferme-Asile.
«Je veux faire un seul geste avec des éclats». Ainsi s’énonce le projet de Sandrine Pelletier pour son installation in situ dans la grange de la Ferme-Asile. Fascinée par l’architecture du lieu, l’artiste suisse reporte en négatif des éléments de la structure interne dans un geste radical, édifiant une sculpture de bois brûlé, à la fois autonome et en miroir de l’espace. Dans un jeu de lignes droites, de diagonales et de perpendiculaires, les poutres et les fermes sont rallongées, démultipliées par d’autres poutres et entretoises. Des éclats de miroirs viennent scintiller au cœur de la structure, offrant des variations d’effets optiques et se jouant des tensions entre les pleins et les vides. Au niveau de la deuxième galerie, l’artiste leste d’une composante poétique, humaniste et anthropologique son geste de redoublement. Six plaques de laiton, sur lesquelles sont gravées des mots et des phrases inspirées de la poésie arabe génèrent une brèche narrative et entrent en dialogue avec les éléments boisés originels ou reproduits. Habile et astucieuse dans les divers agencements de matériaux récupérés, l’artiste propose ainsi une reconstruction esthétique et renversée de la charpente de la grange. Entre solidité et fragilité, entre assemblage et fragmentation, combinant le minéral et l’organique dans une uniformité de noir, Cascades se présente comme une image composite et sombre de l’espace, comme un vitrail subtil qui ne laisserait passer aucune lumière.
Vernissage en présence de l’artiste et avec les allocutions de Philippe Varone, Président de la Ville de Sion, Pierre-Christian de Roten, Président de l’Association de la Ferme-Asile et Anne Jean-Richard Largey, Directrice de la Ferme-Asile.
«Je veux faire un seul geste avec des éclats». Ainsi s’énonce le projet de Sandrine Pelletier pour son installation in situ dans la grange de la Ferme-Asile. Fascinée par l’architecture du lieu, l’artiste suisse reporte en négatif des éléments de la structure interne dans un geste radical, édifiant une sculpture de bois brûlé, à la fois autonome et en miroir de l’espace. Dans un jeu de lignes droites, de diagonales et de perpendiculaires, les poutres et les fermes sont rallongées, démultipliées par d’autres poutres et entretoises. Des éclats de miroirs viennent scintiller au cœur de la structure, offrant des variations d’effets optiques et se jouant des tensions entre les pleins et les vides. Au niveau de la deuxième galerie, l’artiste leste d’une composante poétique, humaniste et anthropologique son geste de redoublement. Six plaques de laiton, sur lesquelles sont gravées des mots et des phrases inspirées de la poésie arabe génèrent une brèche narrative et entrent en dialogue avec les éléments boisés originels ou reproduits. Habile et astucieuse dans les divers agencements de matériaux récupérés, l’artiste propose ainsi une reconstruction esthétique et renversée de la charpente de la grange. Entre solidité et fragilité, entre assemblage et fragmentation, combinant le minéral et l’organique dans une uniformité de noir, Cascades se présente comme une image composite et sombre de l’espace, comme un vitrail subtil qui ne laisserait passer aucune lumière.
PRIX DE L'ÉTAT DE VAUD À SANDRINE PELLETIER
dates et horaires
jeudi-samedi : 12:00-20:00
dimanche : 12:00-18:00
tarifs
Entrée libre
EN RELATION
EN PARTENARIAT AVEC
