Sophie Blet, résidente internationale depuis mars 2025, ouvre les portes de son atelier pour présenter les travaux qu’elle a réalisés lors de sa résidence le 16 mai à 18h.

Dans la continuité de ses recherches sur la relation de l’être humain à un environnement qui disparaît, l’artiste s’est rendue dans la forêt brûlée de Bitsch pour y recueillir empreintes et images. Employant différents médiums (peinture, photographie, numérisation, moulage, céramique, écriture), elle décline le paysage incendié en de multiples couches ; elle le gratte, le dépèce, le duplique et le creuse, jusqu’à obtenir plusieurs surfaces picturales.

La question des traces archéologiques et de leur transmission, de notre besoin de conservation et de préservation et du pouvoir du langage et de l’interprétation parcourt les recherches de l’artiste, qui a aussi consacré une partie de son travail aux collections du musée d’histoire du Valais. Ces recherches se sont matérialisées sous la forme de masques-peaux et d’objets-hybrides mêlant de façon indiscernable outils humains (couteaux, lames, haches, limes, scies…) et éléments naturels (feuilles, écorces, becs…).

© Sophie Blet

  

 

Sophie Blet, résidente internationale depuis mars 2025, ouvre les portes de son atelier pour présenter les travaux qu’elle a réalisés lors de sa résidence le 16 mai à 18h.

Dans la continuité de ses recherches sur la relation de l’être humain à un environnement qui disparaît, l’artiste s’est rendue dans la forêt brûlée de Bitsch pour y recueillir empreintes et images. Employant différents médiums (peinture, photographie, numérisation, moulage, céramique, écriture), elle décline le paysage incendié en de multiples couches ; elle le gratte, le dépèce, le duplique et le creuse, jusqu’à obtenir plusieurs surfaces picturales.

La question des traces archéologiques et de leur transmission, de notre besoin de conservation et de préservation et du pouvoir du langage et de l’interprétation parcourt les recherches de l’artiste, qui a aussi consacré une partie de son travail aux collections du musée d’histoire du Valais. Ces recherches se sont matérialisées sous la forme de masques-peaux et d’objets-hybrides mêlant de façon indiscernable outils humains (couteaux, lames, haches, limes, scies…) et éléments naturels (feuilles, écorces, becs…).

© Sophie Blet

  

 

Sophie Blet

Sophie Blet vit et travaille à Marseille. Après un cursus en histoire de l’art, son parcours s’est échelonné entre les Beaux-Arts de Monaco, Pavillon Bosio (DNSEP Art & Scénographie, 2017) et les Beaux-arts de Leipzig, HGB, Academy of Visual Arts (Master et Post-Diplôme, 2016 et 2019).  Son travail plastique se développe à travers différents médiums qui entretiennent et poursuivent des dialogues réguliers avec d’autres chercheur·euse·s, où l’appréhension du réel bascule de l’espace perçu vers un espace incertain, et encore indéterminé.

Son travail a été présenté dans des expositions collectives et personnelles, notamment au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Saint-Etienne Métropole (MAMC+), au Centre d’art de la Graineterie à Houilles, à la galerie Art-Cade à Marseille, à la galerie 22,48m2 et à la Cité Internationale des arts à Paris, pour l’Art dans les chapelles, à l’Observatoire de Nice, au Passage de Retz à Paris dans le cadre d’Artagōn, à la Galerie Bipolar et à la HGB Gallery à Leipzig, aux Beaux-arts de Nantes, à la Fondation Vasarely, au Château de Servières à Marseille, à L’ahah à Paris.

Sa première monographie « Pas tout à fait vides, peut-être juste impossibles » est parue au printemps 2024.

dates et horaires

18:00
le 16 mai 2025

tarifs

Entrée libre

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