Dans notre environnement, on parle de plus en plus de structures biologique, logique, sociale. Paradoxalement, dans le monde de la construction et de l’architecture d’aujourd’hui, on en parle de moins en moins.
Néanmoins, il y a plus de 50 ans que le couple Heidi et Peter Wenger a jeté les bases d’un concept structural qui s’applique aussi bien dans la construction que dans les arts plastiques et qui trouve son origine tout autant dans les sciences de la vie qu’en chimie.
Cet univers génère des formes constructives nouvelles qui n’ont pas pour référence l’angle droit. Cette recherche met en valeur la substance majeure de l’architecture la structure. Mais la démarche de Heidi et Peter n’est pas simple exercice de géométrie. En l’occurrence, cette discipline est leur signature architecturale.
L’origine de la construction est d’abord géométrique puis, dans un sens plus large, morphologique. Ce fondement permet de mettre en place de multiples combinaisons, engendrant diverses familles de formes : des polygones, des tétraèdres, des hexaèdres… Dans cette panoplie, il existe des formes privilégiées, naturellement stables, tels les triangles.
Cette source géométrique est similaire à celle d’une chimie organique, capable d’édifier des constructions moléculaires que l’on peut disposer asymétriquement ou symétriquement. Ces formes d’une extraordinaire impulsion déterminent des interrelations entre diverses disciplines, issues de la géométrie ou du monde vivant.
Ce couple d’architectes hors du commun compte à son actif des réalisations marquantes le Trigone, à Saflisch (1955) ; le Village pour enfants IMC, à Loèche (1957) ; la Station terrienne, de Loèche-Brentjong (1972) ; ou encore le Centre de formation continue, àTramelan (1979).
Par ailleurs, Heidi et Peter Wenger ont enseigné aussi bien à I’EPFZ, qu’à l’Ecole polytechnique de Nankin (Chine) ou encore à celle de Bratislava (Slovaquie). Ils ont aussi entrepris de nombreux voyages, notamment en Amérique du Nord, afin de mieux connaître l’oeuvre de Frank Lloyd Wright et son architecture organique ou celle de leur « leader », Buckminster Ful!er, l’architecte des « formes géodésiques ».
L’engagement de ces deux architectes à l’esprit inventif a pris aussi d’autres formes : dans le domaine de la sculpture Peter Wenger a développé des structures à trois dimensions, à l’aide de barres et de câbles, qui lui ont permis d’étudier la genèse des formes. Il a documenté cette recherche par une importante série de photographies. Quant à Heidi Wenger, elle a su traduire et relier le milieu technique à celui de la vie, au travers de son travail d’écriture…
Tout l’oeuvre du couple Wenger s’inspire de la nature et constitue un apport au développement général de la culture.
Jean-Pierre Giuliani, VISARTE VS
Dans notre environnement, on parle de plus en plus de structures biologique, logique, sociale. Paradoxalement, dans le monde de la construction et de l’architecture d’aujourd’hui, on en parle de moins en moins.
Néanmoins, il y a plus de 50 ans que le couple Heidi et Peter Wenger a jeté les bases d’un concept structural qui s’applique aussi bien dans la construction que dans les arts plastiques et qui trouve son origine tout autant dans les sciences de la vie qu’en chimie.
Cet univers génère des formes constructives nouvelles qui n’ont pas pour référence l’angle droit. Cette recherche met en valeur la substance majeure de l’architecture la structure. Mais la démarche de Heidi et Peter n’est pas simple exercice de géométrie. En l’occurrence, cette discipline est leur signature architecturale.
L’origine de la construction est d’abord géométrique puis, dans un sens plus large, morphologique. Ce fondement permet de mettre en place de multiples combinaisons, engendrant diverses familles de formes : des polygones, des tétraèdres, des hexaèdres… Dans cette panoplie, il existe des formes privilégiées, naturellement stables, tels les triangles.
Cette source géométrique est similaire à celle d’une chimie organique, capable d’édifier des constructions moléculaires que l’on peut disposer asymétriquement ou symétriquement. Ces formes d’une extraordinaire impulsion déterminent des interrelations entre diverses disciplines, issues de la géométrie ou du monde vivant.
Ce couple d’architectes hors du commun compte à son actif des réalisations marquantes le Trigone, à Saflisch (1955) ; le Village pour enfants IMC, à Loèche (1957) ; la Station terrienne, de Loèche-Brentjong (1972) ; ou encore le Centre de formation continue, àTramelan (1979).
Par ailleurs, Heidi et Peter Wenger ont enseigné aussi bien à I’EPFZ, qu’à l’Ecole polytechnique de Nankin (Chine) ou encore à celle de Bratislava (Slovaquie). Ils ont aussi entrepris de nombreux voyages, notamment en Amérique du Nord, afin de mieux connaître l’oeuvre de Frank Lloyd Wright et son architecture organique ou celle de leur « leader », Buckminster Ful!er, l’architecte des « formes géodésiques ».
L’engagement de ces deux architectes à l’esprit inventif a pris aussi d’autres formes : dans le domaine de la sculpture Peter Wenger a développé des structures à trois dimensions, à l’aide de barres et de câbles, qui lui ont permis d’étudier la genèse des formes. Il a documenté cette recherche par une importante série de photographies. Quant à Heidi Wenger, elle a su traduire et relier le milieu technique à celui de la vie, au travers de son travail d’écriture…
Tout l’oeuvre du couple Wenger s’inspire de la nature et constitue un apport au développement général de la culture.
Jean-Pierre Giuliani, VISARTE VS
dates et horaires
Vernissage le 4 octobre dès 17.30