Trois ouvriers, un abri jaune, un écrou géant en béton et une bétonnière : ces éléments sculpturaux prennent place sur la terrasse du restaurant en réponse plastique au questionnement que soulève la présence d’un chantier dans une institution culturelle.

Inspiré depuis plusieurs années par l’esthétique du chantier, Adrian Fernandez Garcia a été invité par la Ferme-Asile dans le cadre du projet annuel Faire chantier. Entre le ready-made et la sculpture, jouant de l’infiltration ou de la surenchère, l’installation met à découvert la pratique du chantier au travers de quelques-uns de ces objets emblématiques : la bétonnière bien sûr, mais aussi le béton ici magnifié dans la sculpture d’un écrou surdimensionné, la cabane de chantier où l’on range des outils et les ouvriers traduits ici de manière métonymique dans des moulages de pantalons de travail. Les œuvres dispersées entre les tables du restaurant déplacent le chantier hors de ces traditionnelles clôtures et s’insinuent là où elles ne doivent pas être, parmi les clients qui se sustentent et se désaltèrent. De nuit, la cabane peinte en jaune vif est illuminée de l’intérieur et devient à la fois un éclairage supplémentaire sur la terrasse mais aussi le rappel des conditions de travail nocturnes des ouvriers.

Déjà en 2018, Adrian Fernandez Garcia, alors lauréat de l’atelier Tremplin de la Ferme-Asile, avait proposé une grande et imposante sculpture lumineuse en extérieur, faite de lampes de chantier agencées en une grille scintillante, signal à la fois d’un danger maximal mais aussi d’une féérie extra-ordinaire.

Trois ouvriers, un abri jaune, un écrou géant en béton et une bétonnière : ces éléments sculpturaux prennent place sur la terrasse du restaurant en réponse plastique au questionnement que soulève la présence d’un chantier dans une institution culturelle.

Inspiré depuis plusieurs années par l’esthétique du chantier, Adrian Fernandez Garcia a été invité par la Ferme-Asile dans le cadre du projet annuel Faire chantier. Entre le ready-made et la sculpture, jouant de l’infiltration ou de la surenchère, l’installation met à découvert la pratique du chantier au travers de quelques-uns de ces objets emblématiques : la bétonnière bien sûr, mais aussi le béton ici magnifié dans la sculpture d’un écrou surdimensionné, la cabane de chantier où l’on range des outils et les ouvriers traduits ici de manière métonymique dans des moulages de pantalons de travail. Les œuvres dispersées entre les tables du restaurant déplacent le chantier hors de ces traditionnelles clôtures et s’insinuent là où elles ne doivent pas être, parmi les clients qui se sustentent et se désaltèrent. De nuit, la cabane peinte en jaune vif est illuminée de l’intérieur et devient à la fois un éclairage supplémentaire sur la terrasse mais aussi le rappel des conditions de travail nocturnes des ouvriers.

Déjà en 2018, Adrian Fernandez Garcia, alors lauréat de l’atelier Tremplin de la Ferme-Asile, avait proposé une grande et imposante sculpture lumineuse en extérieur, faite de lampes de chantier agencées en une grille scintillante, signal à la fois d’un danger maximal mais aussi d’une féérie extra-ordinaire.

Adrian Fernandez Garcia

Adrian Fernandez Garcia est né en 1991. Il est diplômé de la Haute Ecole d’Art et de Design de Genève (HEAD). Il vit à Genève.

dates et horaires

 

 

tarifs

Entrée libre