Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne, en résidence internationale depuis juin 2025, ouvrent les portes de leur atelier pour présenter les processus à l’œuvre au sein de leur nouvelle recherche artistique autour du soleil et son pouvoir irradiant, le jeudi 21 août de 15h à 20h. Un apéritif sera servi à 18h.

Au cours de leur résidence de trois mois, le duo canadien a investigué les imaginaires de l’astre solaire, en explorant les points de contact entre des domaines agroalimentaires, techno-industriels, architecturaux, écologiques, scientifiques et mythologiques. Au confluent du documentaire, de la pensée conceptuelle et de la fiction spéculative, l’expérience du territoire valaisan et ses environs contribue à dévoiler des récits pluriels autour du rayonnement solaire.

Source de culte, de vie et d’énergie, d’illumination ou d’aveuglement, le soleil continue de fasciner en structurant nos rythmes naturels. Guidé par l’héliotropisme de la vigne, le savoir-faire viticole se déploie sur une mosaïque de sols schisteux, de calcaire ou micas blancs qui réfléchissent la lumière du soleil, configurant un paysage de terrasses irriguées par les bisses. Anticipant des scénarios d’autonomie énergétique, le Valais mise sur l’implantation de parcs photovoltaïques en altitude, dont l’impact paysager suscite un débat sur leur acceptabilité sociale. Un four solaire suit la course de l’astre pour tester un modèle zéro déchets, visant la fonte et le réemploi de minéraux critiques issus des chutes de production de l’industrie horlogère et microtechnique. Dans le champ scientifique, la création de nouvelles cellules solaires est tributaire d’interactions lumière-matière réalisées en laboratoire. Intégrée au patrimoine architectural ou religieux, la gnomonique offre depuis des siècles la mesure d’un temps cosmique, alors qu’en filigrane, entre des zones d’ombre et de lumière, des récits ou mythes valaisans continuent d’alimenter des imaginaires séculaires.

Pour composer cet hymne au soleil, Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne examinent un éventail de conditions, en combinant travail photographique, tournage vidéo et captation sonore sur le terrain, expérimentations solaires et matérielles, entretiens avec différents intervenant·e·s des pratiques viticoles, de l’agronomie, l’anthropologie ou la recherche industrielle et scientifique.

L’Open Studio sera l’occasion de rencontrer les artistes et d’échanger autour de cette nouvelle recherche artistique en cours de réalisation.

 

Avec le soutien du Canton du Valais et du Conseil des arts et des lettres du Québec.

 

© Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne

  

 

Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne, en résidence internationale depuis juin 2025, ouvrent les portes de leur atelier pour présenter les processus à l’œuvre au sein de leur nouvelle recherche artistique autour du soleil et son pouvoir irradiant, le jeudi 21 août de 15h à 20h. Un apéritif sera servi à 18h.

Au cours de leur résidence de trois mois, le duo canadien a investigué les imaginaires de l’astre solaire, en explorant les points de contact entre des domaines agroalimentaires, techno-industriels, architecturaux, écologiques, scientifiques et mythologiques. Au confluent du documentaire, de la pensée conceptuelle et de la fiction spéculative, l’expérience du territoire valaisan et ses environs contribue à dévoiler des récits pluriels autour du rayonnement solaire.

Source de culte, de vie et d’énergie, d’illumination ou d’aveuglement, le soleil continue de fasciner en structurant nos rythmes naturels. Guidé par l’héliotropisme de la vigne, le savoir-faire viticole se déploie sur une mosaïque de sols schisteux, de calcaire ou micas blancs qui réfléchissent la lumière du soleil, configurant un paysage de terrasses irriguées par les bisses. Anticipant des scénarios d’autonomie énergétique, le Valais mise sur l’implantation de parcs photovoltaïques en altitude, dont l’impact paysager suscite un débat sur leur acceptabilité sociale. Un four solaire suit la course de l’astre pour tester un modèle zéro déchets, visant la fonte et le réemploi de minéraux critiques issus des chutes de production de l’industrie horlogère et microtechnique. Dans le champ scientifique, la création de nouvelles cellules solaires est tributaire d’interactions lumière-matière réalisées en laboratoire. Intégrée au patrimoine architectural ou religieux, la gnomonique offre depuis des siècles la mesure d’un temps cosmique, alors qu’en filigrane, entre des zones d’ombre et de lumière, des récits ou mythes valaisans continuent d’alimenter des imaginaires séculaires.

Pour composer cet hymne au soleil, Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne examinent un éventail de conditions, en combinant travail photographique, tournage vidéo et captation sonore sur le terrain, expérimentations solaires et matérielles, entretiens avec différents intervenant·e·s des pratiques viticoles, de l’agronomie, l’anthropologie ou la recherche industrielle et scientifique.

L’Open Studio sera l’occasion de rencontrer les artistes et d’échanger autour de cette nouvelle recherche artistique en cours de réalisation.

 

Avec le soutien du Canton du Valais et du Conseil des arts et des lettres du Québec.

 

© Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne

  

 

Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne

Outre leurs pratiques individuelles, Jean-Maxime Dufresne et Virginie Laganière poursuivent une collaboration en duo depuis une vingtaine d’années. De nature socio-anthropologique, leurs recherches artistiques s’intéressent aux transformations de nos territoires construits, naturels et technologiques, avec une sensibilité particulière pour la psyché humaine. Au confluent des approches documentaires, fictionnelles et spéculatives, le travail de l’image et du son a pour visée d’interroger diverses réalités pour en révéler des récits mineurs. Leur démarche est principalement guidée par la recherche sur le terrain, la pensée conceptuelle et des processus d’enquête déployés lors de résidences, qui incluent la collaboration avec des intervenant.e.s d’horizons multiples. Leur production artistique se traduit par des installations protéiformes qui privilégient l’agencement du matériel de recherche. Une réflexion sur la mise en scène de l’image (photographie et vidéo) traverse l’ensemble de leurs expositions, en intégrant art sonore, éléments sculpturaux et dispositifs architecturaux.

Parmi leurs projets récents, mentionnons Chromatopia, une exposition-résidence sur la polysémie de la couleur à la Fondation Guido Molinari (Tiohtià:ke – Mooniyang – Montréal) ; La Montagne radieuse, une recherche sur le legs de la modernité en milieu alpin développée au Programme principal de résidence de La Becque (La Tour-de-Peilz, Suisse), présentée sous forme d’exposition et de programmes vidéos à la Galerie d’art Foreman, au Festival International du Film sur l’Art, aux Rencontres internationales Paris / Berlin, à la Fondation Grantham, à Vithèque ainsi qu’au Palazzo Grassi à Venise ; Intervalles / La lecture de l’air, un corpus initié lors d’un séjour à Tokyo Arts and Space et exposé à TOKAS Hongo (Tokyo), l’ISELP – arts contemporains (Bruxelles), au Musée d’art de Joliette et à la Galerie de l’UQAM. Soutenu par le CALQ et le Conseil des arts du Canada, leur travail a été sélectionné pour des expositions, festivals et résidences au Canada et à l’international, qui incluent la Fonderie Darling, la Manif d’art / Biennale de Québec, le Helsinki International Artist Programme (HIAP), le Inside-Out Art Museum (Pékin), Homesession (Barcelone) et la Titanik Gallery (Turku). Leurs oeuvres font partie des collections Hydro-Québec et Vidéographe.

dates et horaires

Jeudi 21 août 2025
de 15h à 20h – apéritif sera servi à 18h.

tarifs

Entrée libre