À l’occasion du finissage de l’exposition Always Night, la Ferme-Asile propose une rencontre autour de l’art queer et des pratiques artistiques de Boudry/Lorenz.

Comment l’art interroge, défait ou réinvente les normes de genre, de sexualité et de représentation ? En quoi propose-t-il des formes esthétiques et politiques qui rendent visibles d’autres récits, d’autres corps et d’autres manières d’exister ?

Une invitation à regarder autrement, en compagnie de Mäelle Cornut, artiste, chercheuse et enseignante.

© Pauline Humbert

À l’occasion du finissage de l’exposition Always Night, la Ferme-Asile propose une rencontre autour de l’art queer et des pratiques artistiques de Boudry/Lorenz.

Comment l’art interroge, défait ou réinvente les normes de genre, de sexualité et de représentation ? En quoi propose-t-il des formes esthétiques et politiques qui rendent visibles d’autres récits, d’autres corps et d’autres manières d’exister ?

Une invitation à regarder autrement, en compagnie de Mäelle Cornut, artiste, chercheuse et enseignante.

© Pauline Humbert

BIOGRAPHIES

MAËLLE CORNUT

 

Maëlle Cornut, artiste, s’inscrit dans le champ des arts visuels et de la recherche par les moyens de l’art. Sa pratique s’attèle à visualiser les enchevêtrements de nos vies humaines et autres qu’humaines par une approche intersectionnelle mêlant en particulier problématiques de genre et environnementales pour des futurs possibles.
Cornut prépare actuellement un doctorat à la ZHdK et à la KunstUni Linz et dispense, depuis 2023, le séminaire « Queer, queering » à l’EDHEA, qui explore des théories et des pratiques artistiques qui « queerisent », c’est-à-dire qui questionnent les représentations, brouillent les oppositions binaires et déstabilisent les normes sociales, temporelles et de genre, notamment.

 

 

PAULINE BOUDRY / RENATE LORENZ

 

Basées à Berlin, Pauline Boudry et Renate Lorenz collaborent depuis 2007.

Elles créent des installations qui chorégraphient la tension entre visibilité et opacité.
Leurs films capturent des performances face à la caméra, souvent à partir d’une chanson, d’une image, d’un film ou d’une partition du passé proche. Elles bouleversent les récits historiques normatifs et les conventions du regard, en mettant en scène, superposant et réinventant des figures et des actions à travers le temps. Leurs performeur·euse·s sont chorégraphes, artistes ou musicien·ne·s avec lesquel·le·s elles entretiennent un dialogue de longue durée sur les conditions de la performance, l’histoire violente de la visibilité, la pathologisation des corps, mais aussi sur la complicité, le glamour et la résistance. Leurs sculptures et objets évoquent souvent le potentiel de la performance, en utilisant des matériaux qui renvoient aux accessoires, scènes, costumes, micros, perruques ou pistes de danse.

Elles ont récemment présenté leur travail à la 35e Biennale d’art de São Paulo, au Crystal Palace / Musée Reina Sofia de Madrid, à la Biennale Mediacity de Séoul, à la Whitechapel Gallery de Londres, au Hammer Museum de Los Angeles, au Centre Pompidou à Paris, au Seoul Museum of Art, au Van Abbe Museum d’Eindhoven, au New Museum de New York, à la Julia Stoschek Collection à Berlin, ou encore au 58e Pavillon suisse de la Biennale de Venise.

dates et horaires

Dimanche 30 novembre à 11h 

 

tarifs

  • La visite est incluse dans le tarif d’entrée à l’exposition.