RÉSIDENCE POUR ARTISTES INTERNATIONAUX·ALES 2025
La Ferme-Asile est très heureuse d’accueillir les artistes canadien·ne·s Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne dans le cadre de leur résidence internationale du 1er juin au 31 août.
Durant leur séjour à Sion, Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne souhaitent investiguer les imaginaires de l’astre solaire et son pouvoir irradiant, en explorant les points de contact entre des domaines agroalimentaires, techno-industriels, architecturaux, écologiques, biomédicaux et mythologiques. Au confluent du documentaire, de la pensée conceptuelle et de la fiction, l’expérience de milieux diversifiés du canton du Valais et de territoires environnants contribuera à dévoiler des récits pluriels autour du rayonnement solaire.
En tous lieux et époques, l’astre lumineux a profondément façonné les imaginaires collectifs, de l’Égypte antique à l’astronomie moderne, la gnomonique ou les principes de fusion nucléaire. Situé « aux portes du soleil » à Sion, le contexte géographique de la résidence Ferme-Asile est tout désigné pour cette enquête artistique. En bénéficiant d’environ 300 jours d’ensoleillement par année, la région a été le lieu de cures d’héliothérapie durant la modernité alpine. Irrigués par les bisses, le savoir-faire viticole se déploie sur des zones de schistes et de micas blancs qui réfléchissent la lumière du soleil, configurant l’écologie d’un paysage en terrasses. Pour renforcer l’approvisionnement énergétique, le Valais mise sur l’implantation de parcs photovoltaïques en altitude, dont l’impact paysager suscite un débat sur leur acceptabilité sociale. En filigrane, entre des zones d’ombre et de lumière, des mythes traditionnels valaisans continuent d’alimenter des imaginaires séculaires.
Pour composer cet hymne au soleil, un éventail de conditions sera examiné en faisant hybrider travail photographique, tournage vidéo et captation sonore sur le terrain, expérimentations solaires et matérielles, entretiens avec des intervenants locaux et scientifiques, rituels et recherches dans les archives cantonales.
Avec le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec.
La Ferme-Asile est très heureuse d’accueillir les artistes canadien·ne·s Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne dans le cadre de leur résidence internationale du 1er juin au 31 août.
Durant leur séjour à Sion, Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne souhaitent investiguer les imaginaires de l’astre solaire et son pouvoir irradiant, en explorant les points de contact entre des domaines agroalimentaires, techno-industriels, architecturaux, écologiques, biomédicaux et mythologiques. Au confluent du documentaire, de la pensée conceptuelle et de la fiction, l’expérience de milieux diversifiés du canton du Valais et de territoires environnants contribuera à dévoiler des récits pluriels autour du rayonnement solaire.
En tous lieux et époques, l’astre lumineux a profondément façonné les imaginaires collectifs, de l’Égypte antique à l’astronomie moderne, la gnomonique ou les principes de fusion nucléaire. Situé « aux portes du soleil » à Sion, le contexte géographique de la résidence Ferme-Asile est tout désigné pour cette enquête artistique. En bénéficiant d’environ 300 jours d’ensoleillement par année, la région a été le lieu de cures d’héliothérapie durant la modernité alpine. Irrigués par les bisses, le savoir-faire viticole se déploie sur des zones de schistes et de micas blancs qui réfléchissent la lumière du soleil, configurant l’écologie d’un paysage en terrasses. Pour renforcer l’approvisionnement énergétique, le Valais mise sur l’implantation de parcs photovoltaïques en altitude, dont l’impact paysager suscite un débat sur leur acceptabilité sociale. En filigrane, entre des zones d’ombre et de lumière, des mythes traditionnels valaisans continuent d’alimenter des imaginaires séculaires.
Pour composer cet hymne au soleil, un éventail de conditions sera examiné en faisant hybrider travail photographique, tournage vidéo et captation sonore sur le terrain, expérimentations solaires et matérielles, entretiens avec des intervenants locaux et scientifiques, rituels et recherches dans les archives cantonales.
Avec le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec.
Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne
Outre leurs pratiques individuelles, Jean-Maxime Dufresne et Virginie Laganière poursuivent une collaboration en duo depuis une vingtaine d’années. De nature socio-anthropologique, leurs recherches artistiques s’intéressent aux transformations de nos territoires construits, naturels et technologiques, avec une sensibilité particulière pour la psyché humaine. Au confluent des approches documentaires, fictionnelles et spéculatives, le travail de l’image et du son a pour visée d’interroger diverses réalités pour en révéler des récits mineurs. Leur démarche est principalement guidée par la recherche sur le terrain, la pensée conceptuelle et des processus d’enquête déployés lors de résidences, qui incluent la collaboration avec des intervenant.e.s d’horizons multiples. Leur production artistique se traduit par des installations protéiformes qui privilégient l’agencement du matériel de recherche. Une réflexion sur la mise en scène de l’image (photographie et vidéo) traverse l’ensemble de leurs expositions, en intégrant art sonore, éléments sculpturaux et dispositifs architecturaux.
Parmi leurs projets récents, mentionnons Chromatopia, une exposition-résidence sur la polysémie de la couleur à la Fondation Guido Molinari (Tiohtià:ke – Mooniyang – Montréal) ; La Montagne radieuse, une recherche sur le legs de la modernité en milieu alpin développée au Programme principal de résidence de La Becque (La Tour-de-Peilz, Suisse), présentée sous forme d’exposition et de programmes vidéos à la Galerie d’art Foreman, au Festival International du Film sur l’Art, aux Rencontres internationales Paris / Berlin, à la Fondation Grantham, à Vithèque ainsi qu’au Palazzo Grassi à Venise ; Intervalles / La lecture de l’air, un corpus initié lors d’un séjour à Tokyo Arts and Space et exposé à TOKAS Hongo (Tokyo), l’ISELP – arts contemporains (Bruxelles), au Musée d’art de Joliette et à la Galerie de l’UQAM. Soutenu par le CALQ et le Conseil des arts du Canada, leur travail a été sélectionné pour des expositions, festivals et résidences au Canada et à l’international, qui incluent la Fonderie Darling, la Manif d’art / Biennale de Québec, le Helsinki International Artist Programme (HIAP), le Inside-Out Art Museum (Pékin), Homesession (Barcelone) et la Titanik Gallery (Turku). Leurs oeuvres font partie des collections Hydro-Québec et Vidéographe.