La Ferme-Asile accueille dans la Grange l’œuvre IF AND ONLY IF de l’artiste Anri Sala dans le cadre de la 1ère édition de la Biennale Son.

Vidéo et installation sonore

La vidéo tient une grande place dans l’œuvre d’Anri Sala. Souvent installatives, ses pièces impliquent tant l’ouïe que le regard, voire notre corps entier dans sa relation à l’espace et au temps. Elles instillent des ruptures, des décalages qui forcent notre attention, stimulent nos perceptions. Plusieurs sont liées à l’interprétation de pièces classiques.

Ainsi, dans IF AND ONLY IF, un escargot glisse sur l’archet pendant que l’altiste Gérard Caussé interprète l’Élégie pour alto solo (1944) d’Igor Stravinsky. Le musicien semble attentif à ne pas déranger le gastéropode dans son cheminement, il paraît même l’attendre, l’encourager, si bien que son interprétation dure plus du double du temps habituel pour ce morceau. Dans ce qui semble une forme de duo, un second escargot apparaît très brièvement sous l’archet. L’artiste parle d’IF AND ONLY IF comme d’un road movie, un film dont la musique soutient l’image, mais aussi structure le passage du temps et influence le sentiment que nous en avons.

Courtoisie Marian Goodman Gallery et Galerie Chantal Crousel, Paris

Photo : Anri Sala – Portrait @Jutta Benzenberg, © 2023, ProLitteris, Zurich

La Ferme-Asile accueille dans la Grange l’œuvre IF AND ONLY IF de l’artiste Anri Sala dans le cadre de la 1ère édition de la Biennale Son.

Vidéo et installation sonore

La vidéo tient une grande place dans l’œuvre d’Anri Sala. Souvent installatives, ses pièces impliquent tant l’ouïe que le regard, voire notre corps entier dans sa relation à l’espace et au temps. Elles instillent des ruptures, des décalages qui forcent notre attention, stimulent nos perceptions. Plusieurs sont liées à l’interprétation de pièces classiques.

Ainsi, dans IF AND ONLY IF, un escargot glisse sur l’archet pendant que l’altiste Gérard Caussé interprète l’Élégie pour alto solo (1944) d’Igor Stravinsky. Le musicien semble attentif à ne pas déranger le gastéropode dans son cheminement, il paraît même l’attendre, l’encourager, si bien que son interprétation dure plus du double du temps habituel pour ce morceau. Dans ce qui semble une forme de duo, un second escargot apparaît très brièvement sous l’archet. L’artiste parle d’IF AND ONLY IF comme d’un road movie, un film dont la musique soutient l’image, mais aussi structure le passage du temps et influence le sentiment que nous en avons.

Courtoisie Marian Goodman Gallery et Galerie Chantal Crousel, Paris

Photo : Anri Sala – Portrait @Jutta Benzenberg, © 2023, ProLitteris, Zurich

Anri Sala

Né en 1974 à Tirana

Vit et travaille à Berlin

Anri Sala a grandi en Albanie sous le régime communiste, étudie aux Beaux-arts de Tirana (1992-1996) alors que le pays s’éveille à la démocratie. Avec Edi Rama, actuel premier ministre de l’Albanie, qui a été son enseignant, il part pour Paris, continue ses études aux Arts décoratifs avant de rejoindre la toute jeune école du Fresnoy. Ses premières oeuvres font beaucoup référence à l’évolution politique de son pays. En 2001 déjà, il reçoit le Lion d’argent de la Biennale de Venise remis à un artiste prometteur. Promesse tenue : en 2013, il représente la France à la Biennale, avec Ravel, Ravel, une installation vidéo qui joue sur les écarts entre deux interprétations du Concerto pour la main gauche.

Anri Sala, qui a appris le violon enfant, se sert souvent de la musique pour nous rendre perceptibles les différentes dimensions du temps. Autour d’un batiment moderniste désaffecté où le groupe a joué, The Clash (2010) fait entendre différentes interprétations (venue du bâtiment, d’un orgue de barbarie, d’une boîte à musique) de «Should I stay or shoud I go». Dans 1395 Days without Red (2011), une femme traverse Sarajevo dans l’effroi des snippers pour se rendre à une répétition de l’Orchestre philarmonique de la ville, et le stress de ce parcours dérègle les tempi de son fredonnement de la Pathétique de Tchaïkovski.

dates et horaires

Du 16 septembre au 29 octobre 2023

  •  – mercredi-dimanche : 12:00 à 18:00
  •  – lundi-mardi : fermé

Vernissage le 16 septembre

  •  – 11:00 à 18:00 Exposition ouverte (visite libre)
  •  – dès 17:00 Partie officielle à La Centrale (Usine de Chandoline)

tarifs

  • Normal

    8.–

  • AVS, AI, chômage

    5.–

  • Étudiant·e / apprenti·e

    5.–

  • Membres

    5.–

  • Pass Biennale Son 1 jour

    15.–

  • Pass Biennale Son 1 jour - tarif réduit (AVS, étudiants)

    10.–

gratuit pour

AG culturel/Pass Bienvenue/Abobo

Enfants jusqu'à 16 ans révolu

Détenteur·trice de la carte : Visarte, ASHHA-VKKS, AICA, AMS, ICOM, AIAPDétenteur·trice d'un pass Biennale Son

Étudiant·es d'une Haute école d'art ou de musique sur présentation d'un justificatif et du pass Biennale Son Fan gratuit (à commander sur la billetterie de la Biennale Son)

Les journalistes doivent faire la demande d'une accréditation pour avoir un accès aux expositions de la Biennale.

L'achat d'un pass Biennale Son se fait via la billetterie (possibilité d'acheter un pass 1 jour sur place)

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