Dans le cadre de sa résidence internationale du 2 janvier au 29 février 2024 l’artiste polonaise Magdalena Kleszyńska présente son travail lors d’un Open Studio.

Le projet sur lequel l’artiste a travaillé durant sa résidence se fonde sur la reconnaissance de lieux liés à la vie quotidienne, à la communauté, à l’histoire et à la mémoire. Afin d’établir cette reconnaissance, elle a procédé de plusieurs manières.

Dans un premier temps, Magdalena Kleszyńska a exploré l’histoire de la ville de Sion et de ses environs en visitant des musées de la région, notamment le Musée d’art du Valais et le Musée d’histoire du Valais. Il s’agissait de comprendre comment la ville s’est transformée : quels ont été les moments clés de son développement, que ce soit sur le plan territorial ou économique, mais aussi quel a été le quotidien de ses habitants au cours de l’histoire de la région.

Dans un second temps, l’artiste a conversé avec les habitants de Sion, qui sont venus lui rendre visite dans son atelier ou qu’elle a rencontrés lors de ses randonnées en montagnes et dans les régions environnantes. Lors de ces randonnées, le long des chemins, des routes, des forêts, au milieu des vignes et des champs, elle a également capté le charme des lieux par l’intermédiaire de détails, de microformes. Elle a essayé de reconstituer les événements ou les situations qui s’y sont déroulés. Afin de mener à bien ses pérégrinations, elle a étudié des albums photos et des livres qui traitent et présentent l’histoire, l’artisanat, l’art et les rituels de la vie quotidienne. Les lieux qui ont marqué l’artiste sont les endroits où les travailleurs de la vigne et les randonneurs de montagne pouvaient, et peuvent toujours, prendre des moments de repos, partager des repas, échanger des pensées, des impressions, des informations, ou simplement jouir de la communauté, autant de lieux marqués par des formes qui perdurent à l’infini. Dans ces lieux on y trouve de vieilles tables ou des bancs en bois, usés et délavés, marqués par le soleil et le vent, portant les traces de diverses rencontres, de moments et de souvenirs. Ces traces sont devenues la principale source d’inspiration du travail artistique de Magdalena Kleszyńska.

L’œuvre, qui sera visible aux côtés des traces, indices, croquis et étapes du processus lors de l’Open Studio, a été créée en utilisant la technique de la broderie sur aluminium. Il s’agit d’une métaphore de la nappe contenant les traces des repas passés, les taches laissées par les assiettes, les tasses et les verres. Ces signes sont, d’une certaine manière, l’enregistrement d’un moment qui s’est produit une fois, mais qui se poursuit sans cesse, de manière cyclique, dans différents lieux, selon différents arrangements et avec différentes personnes. Ces vestiges sont des traces de la mémoire d’un lieu, des souvenirs d’événements, des constellations d’occurrences, un enregistrement des moments et une carte des mémoires.

© photographie Magdalena Kleszyńska

Dans le cadre de sa résidence internationale du 2 janvier au 29 février 2024 l’artiste polonaise Magdalena Kleszyńska présente son travail lors d’un Open Studio.

Le projet sur lequel l’artiste a travaillé durant sa résidence se fonde sur la reconnaissance de lieux liés à la vie quotidienne, à la communauté, à l’histoire et à la mémoire. Afin d’établir cette reconnaissance, elle a procédé de plusieurs manières.

Dans un premier temps, Magdalena Kleszyńska a exploré l’histoire de la ville de Sion et de ses environs en visitant des musées de la région, notamment le Musée d’art du Valais et le Musée d’histoire du Valais. Il s’agissait de comprendre comment la ville s’est transformée : quels ont été les moments clés de son développement, que ce soit sur le plan territorial ou économique, mais aussi quel a été le quotidien de ses habitants au cours de l’histoire de la région.

Dans un second temps, l’artiste a conversé avec les habitants de Sion, qui sont venus lui rendre visite dans son atelier ou qu’elle a rencontrés lors de ses randonnées en montagnes et dans les régions environnantes. Lors de ces randonnées, le long des chemins, des routes, des forêts, au milieu des vignes et des champs, elle a également capté le charme des lieux par l’intermédiaire de détails, de microformes. Elle a essayé de reconstituer les événements ou les situations qui s’y sont déroulés. Afin de mener à bien ses pérégrinations, elle a étudié des albums photos et des livres qui traitent et présentent l’histoire, l’artisanat, l’art et les rituels de la vie quotidienne. Les lieux qui ont marqué l’artiste sont les endroits où les travailleurs de la vigne et les randonneurs de montagne pouvaient, et peuvent toujours, prendre des moments de repos, partager des repas, échanger des pensées, des impressions, des informations, ou simplement jouir de la communauté, autant de lieux marqués par des formes qui perdurent à l’infini. Dans ces lieux on y trouve de vieilles tables ou des bancs en bois, usés et délavés, marqués par le soleil et le vent, portant les traces de diverses rencontres, de moments et de souvenirs. Ces traces sont devenues la principale source d’inspiration du travail artistique de Magdalena Kleszyńska.

L’œuvre, qui sera visible aux côtés des traces, indices, croquis et étapes du processus lors de l’Open Studio, a été créée en utilisant la technique de la broderie sur aluminium. Il s’agit d’une métaphore de la nappe contenant les traces des repas passés, les taches laissées par les assiettes, les tasses et les verres. Ces signes sont, d’une certaine manière, l’enregistrement d’un moment qui s’est produit une fois, mais qui se poursuit sans cesse, de manière cyclique, dans différents lieux, selon différents arrangements et avec différentes personnes. Ces vestiges sont des traces de la mémoire d’un lieu, des souvenirs d’événements, des constellations d’occurrences, un enregistrement des moments et une carte des mémoires.

© photographie Magdalena Kleszyńska

MAGDALENA KLESZYŃSKA

Magdalena Kleszyńska (*1985, Pologne) travaille à Poznań en Pologne. En 2017, elle obtient un Doctorat de la Faculté de Sculpture à l’Université des arts Magdalena Abakanowicz de Poznań, où elle travaille actuellement pour le département d’Art Education and Curatorial Study. Elle a participé à des expositions au Centro de Arte Contemporânea Graça Morais, Bragança, Portugal, au Museo dell’Arte Fabbrile e delle Coltellerie, Maniago, Italie, au Central Textile Museum, Lodz, Pologne, au Centro Art Complutense – C art C, Madrid, et à l’Université de Madrid-UCM, Espagne. Elle a participé à la 5ème édition de la Biennale d’art de textile contemporain de Guimaraes, Portugal, ainsi qu’au 5ème Symposium international d’art textile et de fibre du Daugavpils Mark Rothko Art Centre, Daugavpils, Lettonie. Magdalena Kleszyńska a également pris part à des résidences artistiques à Cortex Frontal à Arraiolos, Portugal, et au Centre d’art contemporain Graça Morais, Bragança, Portugal.

dates et horaires

Le vendredi 23 février 2024, à 17h30

tarifs

  • Entrée libre